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un coeur au présent
20 novembre 2013

Les drogues

Je me désole de voire autant de vie gâchée par la drogue devant mon ordinateur, installée bien confortablement sur mon canapé. Ce poison gangrainant  tout ces êtres malchanceux d'avoir croisé un jour le regard de cette déesse meurthière me mets mon âme en peine. La réalité de cette cigarette que j'allume, presque nerveusement me plonge dans un comparatif immédiat où la peine ressentit vis à vis de l'autre se transforme en critique à mon égard. Je suis responsable de mon intoxication à la cigarette mais tout comme le drogué aux substances plus "dur", je suis incapable de voir en ce plaisir la dangerosité de ce qu'elle contient. Contrairement aux cocainomane et aux heroinomanes, j'ai la certitude, même si je ne suis pas renseignée sur les effets scientifiques de ces doses sur le cerveau, que les drogues dures ( et même aussi certaines drogues douces) détruisent irrémédiablement en partie les cellules neuronales qui nous permettent de réfléchir, de penser et d'agir en relation avec notre envirronement. C'est bien celà qui me rend triste car les gens de ma famille qui en prennent me font penser, en partie, à des zombie animé par la quête de sang, là, par la quête de poudre immaculée.

Ce sont des personnes en qui l'on ne peut avoir confiance, ils ont choisis la drogue puis la drogue les a choisis. Ils ont vu en la drogue une porte magique par laquelle s'échapée de cette dure réalité qu'est la vie puis n'ont plus su retrouvée le chemin pour vivre heureux sans elle. La destruction physique, psychologique et mentale c'est transformé comme le moulin mout le blé dans un rythme circulairement progressif. Je parle ici des gens que je connais et même si mon cousin est sobre depuis quelques temps, je ne peux m'empêcher de penser à ce qu'il aurait pu être sans avoir détruit une partie de lui. Je prends une grande bouffée d'oxygène et me dis que je ne suis pas passée loin. J'aurais pu trés facilement avoir cette vie qui me térrorise si je ne serais pas tombée malade aprés avoir fait des mélanges en tout genres lors d'une seule soirée. Comment aurais été ma vie si à l'adolescence je n'aurais pas autant fumé de cannabis? Si je n'aurais pas pris ces 4 ou 5 exta? ce L.S.D et ces 3 traits de cocaine? Je me rassure en me disant que j'ai certainement perdu des neurones mais que dans les milliards de cellules qui composent notre cerveau; cela ne m'a pas beaucoup affécté ou a été d'un effet moindre tout du moins. Un jour quelqu'un m'a dit que c'est quand on perdait la moitiée de ces cellules que cela commençait à se voir. Et quelqu'un d'autre ( J-M tu te reconnaîtra...) m'a dit que le corps pouvait dévellopper des réseaux parallèles et faire preuve de beaucoup d'ingéniosité pour palier à ces problèmes d'ordres "techniques". 

Ce soir, pané de colin et épinards au menu. 

 

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  • L'écriture est la fenêtre par laquelle mes maux s'envolent ; ils laissent place au bien-être et je trouve cet exutoire indispensable à la réalisation de mon être dans cette usine sociétale qui presse mon coeur comme une orange dont l'on veut boire le jus.
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